La Côte d'Ivoire dispose de dispensaires avec un infirmier et des maternités avec une sage-femme dans les zones rurales. Mais L’importance numérique du personnel de santé cache d’importantes disparités dans sa répartition. En effet avec un ratio national de 1 médecin pour 5 695 habitants, l’on note que le ratio en dehors d’Abidjan s’élève à 1 médecin pour 20 000 habitants (PNDS, 2008). 1 infirmier pour 2 331 habitants et 1 Sage-femme pour 3 717 femmes en âge de reproduction.
En outre, 56% de la population habitaient à moins de 5 kilomètres d’un centre de santé public en 2007, 27% parcouraient entre 5 et 15 Km et 29% plus de 15 Km pour en atteindre (DSRP I, 2008).
Dans l’ensemble, en dépit des progrès enregistrés (réhabilitation et construction d’infrastructures sanitaires, formation du personnel…), le centre de la Côte-D’ivoire paie encore le lourd tribu des différentes crises qu’a connu le pays.
Quand surviennent des complications au niveau de la grossesse, pendant l'accouchement, des maladies graves ou encore des accidents, ceux-ci sont laissés en générale à eux-mêmes, à cause de la distance, ou de l'expertise médicale qui n'est pas disponible.
L’ONG WUA forte de son expérience en santé communautaire préconise l’utilisation de la télémédecine pour aider à réduire la mortalité maternelle et infantile en Côte d’Ivoire et plus spécifiquement dans la région de GBEKE qui couvre les départements de BOUAKE, BEOUMI, SAKASSOU ET BOTRO situés au centre du pays.
Ainsi, en cas de complication, soit au niveau de la grossesse, pendant l'accouchement ou pour un diagnostic quelconque, la sage-femme ou L’infirmier pourront bénéficier, à l'aide des technologies de communication et d’information, du renfort, de l’aide, ou de l’avis d’un médecin qualifié. Cette technique pourrait permettre d’assurer la qualité des soins sanitaires, en vue d'améliorer les diagnostics et les traitements des patients dans la perspective de la réduction de la mortalité maternelle et infantile
Ce projet vise à ouvrir une passerelle et à faciliter le rapprochement entre des écoles ivoiriennes et des écoles du nord de la France (Calais).
Il permettra aux classes d’échanger sur leur perception du monde, leur culture, leurs idées, leurs ambitions, leurs réussites, leurs craintes et leurs défis, aider les écoles ivoiriennes à bénéficier de l’appui en matériel et didactique.
Les activités comprennent : découvrir le pays de la classe jumelée, apprendre d’un orthopédagogue des stratégies de lecture et d’écriture, créer des projets de recherche en commun sur une problématique universelle.
En outre, il vise à engager les enseignants et les élèves de la Cote d’Ivoire et ceux de Calais dans des projets d’apprentissage partagé.